Mon pays c’est l’hiver!

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Les grands froids canadiens, ce n’est pas une légende, mais ce n’est pas non plus ce que c’était. Lorsqu’on débarque au Québec durant la blanche saison, il faut maintenant être prêt à tout : neige, froid mordant, vent intense, mais aussi soleil scintillant sur la blancheur immaculée des plaines enneigées et… de la pluie, de la grisaille et un redoux, doux doux doux, quelquefois.

Avec les changements climatiques, et malgré l’annonce d’un retour en force de la froidure, les températures varient considérablement dans notre beau pays. Un exemple : il peut faire 10°C la veille et -10°C. Pour pallier toutes les situations, nous nous habillons en pelure d’oignon.

Bien sûr, on ne porte pas de pelures d’oignon, il s’agit plutôt du nom que l’on donne au système qui consiste en l’enfilade de plusieurs couches de vêtements l’une par-dessus l’autre afin de pouvoir ajuster le degré de chaleur désiré. On a trop chaud, on enlève, on a froid, on remet. C’est le même principe qui prévaut lorsqu’on va en montagne : on s’habille léger tout en bas et à mesure que l’on grimpe, on ajoute une pelure. On opte pour des vêtements légers, «respirant» et imperméables.

La doudoune
Par ailleurs, en janvier et en février, alors que le froid est bien mordant et que le vent souffle à en «écorner les bœufs» comme on dit, on se vautre dans le confort de la doudoune, un manteau bien chaud, faite de plume ou de matière synthétique, dont la longueur varie, mais que l’on aime bien lorsqu’elle couvre les fesses. Elle est parfaite pour affronter les plus grands froids et assez légère pour être portée sur le bras, quand on magasine. Où que l’on se pose, dans une grande ville ou à la campagne, vaut mieux se munir d’un chapeau, tuque ou autre capote et de gants assez épais pour garder au chaud les menottes, car attendre un bus dans le froid, les mains nues… c’est pas l’fun!

Et les pieds? 
Il vaut mieux les couvrir de bonnes chaussures, idéalement des bottes, chaudes et imperméables. Les bottes imperméables du type bottes de caoutchouc que l’on portait enfant ont effectué un retour en force, au cours des dernières années. Et ce n’est pas un caprice, surtout en ville.

L’habit de neige
Par contre, pour glisser, pour descendre les pentes à ski, pour faire du traîneau à chiens ou pour patiner sur le lac, il faut la «suit» (certains disent LE suit). Dérivé de l’anglais suit, qui est le classique complet trois pièces masculin, c’est ainsi que l’on désignait l’ensemble une pièce que l’on revêtait pour aller faire de la motoneige, dans mon jeune temps. Habit de neigeAujourd’hui, on parle d’habit de neige, qui est souvent un vêtement d’une pièce pour les tout-petits et composé d’un ensemble veste-pantalon pour les plus grands. La suit est parfaite pour les sports cités plus haut, mais je ne la recommande dans un centre commercial, à moins de pouvoir la laisser au vestiaire.

Vous êtes maintenant fins prêts pour affronter les beautés de l’hiver canadien!

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